J 7 / Vendredi 2 février
Toujours côté rencontres, j’ai croisé deux piliers de festival, car oui, ça existe ! Elles sont deux, mère et fille, et s’habillent toutes deux de léopard uniquement, d’où leur surnom : les léopards ! Quand on leur demande ce qu’elles font, elles expliquent qu’elles portent ces tenues, que nous dirons voyantes, suite à un serment qu’elles ont fait ! Elles se baladent avec une collection de photos où elles posent à côté de Quentin Tarantino ou encore Emmanuelle Béart ; on les voit poser sur les Marches de Cannes. De vraies stars, dans leur monde.
Dernière rencontre, c’est avec Jens Jonsson. C’est un réalisateur suédois à qui une rétrospective était consacrée au festival de Clermont-Ferrand cette année. Un homme à peine trentenaire, très accessible et très souriant. Plutôt étonnant au regard de sa filmographie. On y décèle clairement l’empreinte d’un Igmar Bergman : des relations conflictuelles, des non-dits, une violence dans les mots et les silences. Il a collectionné les récompenses depuis son premier court métrage en 1999. Il a même obtenu un Lion d’argent à Berlin pour son film Brother of mine. Il est peu connu dans son pays, si ce n’est pour une série qu’il a réalisé et qui a connu un grand succès. Il devrait bientôt s’attaquer à un long : il a deux projets en cours, The King of Ping Pong et un autre qui raconte la vie de vendeurs de babioles qui essayent d’e tirer un revenu. Ces deux projets attendent encore des financements.